Extrait
Depuis les premières “ Archéologies blanches ” et leurs plans de cités archéologiques, la ville sous-tend un ensemble de séries aux titres génériques : “ NYFT ”, “ Stèles pour une ville ”, “ Manhattan-Gris ”, “ Paris ville ténèbres ”, “ Les emblèmes de la ville ”. Du jeu complexe de l’action de comblement des espaces que les pièces d’une même série laissent entre elles (puzzle toujours en inachèvement…) et des problématiques que la notion de ville soulève est née l’idée d’une “ sculpture pour la ville ”, signe-objet d’identification.
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L’Emblème, monumental ou non, n’est pas un ornement, un de plus de la ville, mais une désignation. Ce que l’Emblème doit traduire, ce ne sont pas les éléments, même les plus singuliers d’une ville (horloges et valises près d’une gare…) mais sa réalité, sa spécificité, son essence.
L’Emblème dévoile : New-York est énergie… Turin régulation… Jérusalem spiritualité…
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L’Emblème est construit pour la circulation, la déambulation entre et dans ses éléments. On se glisse et faufile à l’intérieur des tables d’orientation et des gisants…, des systèmes d’escaliers métalliques, entrecoupés de paliers, sont accrochés au dos des “ frontals ”… Vingt-cinq carrés en bronze chacun de quatre mètres de côté et d’un mètre de haut, sur lesquels s’inscrivent les trois signes (X O +), sont disposés à un mètre les uns des autres, Turin labyrinthe ouvert…
Je n’en finirai jamais d’avec la ville…
Henri Maccheroni, Extraits de la postface
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