Extrait
Ce cahier d’hommage – Etudes d’André F. Jeanjean, Alain Freixe et Eric Dazzan est suivi d’un entretien entre Alain Freixe et d’une anthologie de poèmes composée par Eric Dazzan – entend redonner visage et voix à un poète plus reconnu que connu. À un homme du livre. Notamment quand il s’efforçait à dresser le poème sur la page et à le faire dialoguer avec les propositions plastiques. Sa Fenêtre ardente fut une belle aventure éditoriale. À un poète, ami de Bousquet, Breton, Char, Frénaud… qui s’est voulu à l’écart des modes et de la cacophonie des néons littéraires. Un insurgé chaleureux qui sait encore recevoir “ l’aube comme un baquet d’eau fraîche ”. Les premiers “ Poèmes ” de Gaston Puel sont parus en 1945, préfacés par René Tavernier, aux éditions Confluences (Lyon). Ont suivi cinq autres ouvrages avant la première “ reconnaissance ” : en 1958, le poète reçoit le Prix Antonin Artaud, pour Ce chant entre deux astres (Henneuse éd., Lyon, I956), recueil qui fera l’objet de trois rééditions : avec une version espagnole de F. Verhesen (La Fenêtre Ardente, 1962) ; traduit et préfacé par David McCutchion (Writers Workshop éd., Calcutta, 1970) ; enfin dans la coll. Terre en 1978. Entre-temps, Gaston Puel avait obtenu le “ Prix Max Jacob 1966 ” pour Le cinquième château (La Fenêtre Ardente, 1965, rééd, en 1966 puis en 1982), publié une quinzaine d’autres plaquettes et rédigé des études sur Edmond Humeau (Visages de ce temps, Rodez, 1959) ou Lucien Becker (Coll. Poètes d’aujourd’hui, Seghers, 1962). Depuis 1979, quatorze autres recueils sont parus, dont L’incessant, l’incertain (Sud éd., Marseille, 1987) couronné par le Grand Prix RTL/Poésie 1 en 1988, Au feu, un choix de poèmes de G. Cathato (Le Dé bleu, 1987) et, en 1992, L’âme errante (également au Dé bleu) et quatre Carnets de Veilhes aux éditions de l’arrière-Pays ainsi qu’un récit-roman Le livreur à ces mêmes éditions.
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