Extrait
Un ghazâl, du Maroc jusqu’en Inde, est un chant, un poème à chanter ou un air de chanson – sauf à Distân, où les ghazâls sont des poèmes tissés.
Encore fallut-il qu’un marchand de tapis inspiré, Bur eddîn al-Çekery (1854-1908) de Nayshapûr, découvre ces livres-tapis, en déchiffre le code et traduise en persan les “ Ghazâls des Hu ”, témoignage d’une tribu nomade de l’Hindukush, aujourd’hui disparue.
D’où venaient les nomades? C’est leur secret. Où sont-ils partis ? C’est leur mystère. Que cherchaient-ils? Ce que tout homme espère: la vie – les uns ici, dans l’attente immobile, ce sont les sédentaires; les autres ailleurs, dans l’errance éternelle, ce sont les hommes de l’horizon, les marcheurs sous le ciel, les piétons de l’au-delà.
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