Extrait
En effet les premiers habitants de ces terres utilisaient des formes “ d’écriture ”, pictogrammes gravés sur des écorces de bouleau ou sur des peaux, afin de pouvoir mener selon les règles certaines cérémonies, ou bien pour célébrer les événements importants de la tribu. Mais il s’agissait tout autant d’une partition au sens musical, d’ une écriture chorégraphique, que de littérature proprement dite. Pour les Indiens d’Amérique, tous les phénomènes de la vie font partie d’un cercle. La vie n’a ni début ni fin, la vie n’est pas une progression linéaire, il n’y a pas de différence entre le commencement et la fin, toute fin est un début, tout début est une fin, la vie tourne et regarde vers son centre. Chez les indiens des plaines, dans les campements d’hiver, une personne était chargée de peindre des peaux, à chaque lune de l’année correspondait une série de dessins symboliques qui permettait de garder en mémoire les événements marquants de la tribu, les dessins formaient une spirale pour bien signifier la succession des saisons et du temps sur la roue de la vie, ces événements avaient bien sûr été préalablement célébrés par des chants improvisés à cette occasion, à chaque événement de sa vie, l’indien composait un chant…
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