Leonardo Rosa est né à Turin en 1929. Il s’intéresse à la poésie et à la peinture, et, depuis l’enfance, a pris l’habitude de circuler des deux côtés de la frontière franco-italienne. Il continue aujourd’hui et travaille régulièrement à Antibes. À vingt ans, il fonde en Italie, la première revue de poésie de l’après — guerre, qu’il dirige jusqu’en 1952 : il rencontre des personnalités comme Montale, Fernanda Pivano, Salvatore Quasimodo, Arturo Schwartz, Ungaretti, Vittorini. Années cinquante, Leonardo Rosa quitte la poésie ; il est un peintre jeune qui explore les territoires de l’informel. Années soixante, Leonardo Rosa s’est éloigné des rivages anciens de la poésie et de la peinture. Il conduit ses recherches dans la “ poesia visiva ” et dans le traitement plastique des fiches perforées. Il sera bientôt parti vers d’autres rivages, isolé, s’isolant, à la recherche du silence et d’une terre des origines. Années soixante-dix, entre Vrboska et Castelveccio, période de construction et de reconstruction. Années quatre-vingt, Leonardo Rosa revient à la peinture et au monde de l’art grâce à Hsiao Chin, met en place ses nouvelles références plastiques : supports et outils de récupérations, traces et signes, terres et cendres. Années quatre-vingt-dix, Leonardo Rosa, peintre des cendres et des terres, s’inscrit dans le milieu artistique français, est accueilli par Michel Butor et Bernard Noël, il reprend son activité poétique.
> Lire l’interview de l’auteur dans le Basilic
Photo © Sophie Braganti
Avis
Il n'y a pas encore d'avis.