Extrait
Il y a les chemins de la neige et il y a les chemins de la mer. (…) Mais le plus pur du geste est encore celui qui nous fait marcher vers la mer, vers l’amour, peut-être même vers la mort par disparition et solubilité nocturne. Alors Béatrice rejoint dans la simplicité des mots les plus nus l’image et le corps de Béatrice : elle est enfin dans la nudité essentielle qui est le signe à venir de la neige, et aussi à portée de main, le rien, le beau rien de l’écume.
Salah Stétié (extrait de la préface)
Travail d’amour et de ferveur, cette poésie chargée de sensualité, et mieux encore de sensibilité, s’aventure dans un texte qui garde en filigrane un fond d’exil. L’auteur tente ainsi d’inscrire les gestes de l’amour et de la mort dans la nudité blessée de la neige et de la mer.
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