Extrait
C’est le poème d’un marcheur étonné d’errer sur d’anciens fonds marins entre 2000 et 3000 mètres. Granits, dalles polies, crêtes frontalières. Étonné d’être ainsi ramené à soi, à ces souvenirs qui n’attendent que le mot juste pour être comme tirés de leur gangue charnelle.Le poème, ici en prise avec l’espace et le temps traversant le langage, est comme le moulage en creux du mystère, dit Patrick Joquel. Le poème ne dit pas la vérité, tout au plus s’efforce-t-il à ne pas trahir son empreinte imparfaite, lacunaire… Ces traces sur les pierres… Car seules les traces font rêver nous disait René Char.
Avis
Il n'y a pas encore d'avis.