Extrait
Jacques Ferlay a une amie rivière. Il suffit de le suivre. Au fil des pages, les cinq sens en éveil – plus le cœur – nous cheminons avec lui au plus près de l’eau, des arbres et… des palmipèdes, qui n’ont plus de secret pour lui.
Au bord de l’eau, à chaque pas, chaque page, nous sommes témoins attentifs des moindres détails nourrissant la méditation du poète : Grandir… Vieillir… ou les traces du temps sur les choses de la vie. Les pensées fusent, coulent et bouillonnent en quête de sens, avec des mots simples et profonds dans l’épure du haïku. Et chacun sait que pour écrire un haïku, il faut être hospitalier : on s’arrête, on immobilise l’instant. Cette promenade au fil de l’eau en la compagnie de Jacques Ferlay est une respiration, une image – un croquis, qui capte pour nous le fugitif et le fragile.
Les lavis de Sidali de Saint-Jurs accompagnent au fil des saisons la narration de la promenade et tissent avec les haïku l’événement bref qui trouve d’un coup sa forme juste pour reprendre les termes de Roland Barthes.
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