Extrait
En 2002 paraissait à L’Amourier, des mêmes auteurs, Pas une semaine sans Madame.
À deux mains, se dessinait, tout au long du texte, le visage féminin et inaccessible, et sans doute inaccessible parce que féminin, d’une présence évidente, à la poursuite de laquelle deux poètes se lancent : femme, altérité, origine, monde, poésie, poésie enfin, qui ne cessent de s’offrir à la dérobée. Pendant 9 ans, s’est poursuivi leur dialogue dont est né ce nouveau recueil de courtes proses.
On n’en aura jamais fini, chacun le sait, avec cette traque-là.
Or ce qui me touche, dans ce nouveau livre, Madame des villes, des champs et des forêts, c’est de voir comment il accomplit la nature de l’échange inauguré il y a neuf ans, où chacun, interrogeant ou écoutant l’autre, questionnait en même temps sa propre différence. Le vrai dialogue, c’est : plus je serai moi-même, plus je serai à toi. Et plus alors, unis dans notre différence, nous pourrons être à notre faim commune, poursuivant ce qui nous inspire et qui nous manque, que nous manquons aussi, par belle nécessité, dans le geste qui nous porte vers son altérité. (extraits de la préface de Jean-Marie Barnaud)
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